L'autoédition est souvent considéré comme un genre mineur. Probablement parce que le public considère que les écrivains qui s'autoéditent sont des auteurs de seconde classe, refusés par les maisons d'édition et qui, en pis aller décident de s'autoéditer.
Personnellement, je reste persuadé qu'il s'agit d'une erreur d'appréciation, car de nombreux auteurs veulent simplement garder leur indépendance et ne pas perdre de temps à écrire aux maisons d'édition qui refusent en raison d'un genre éditorial différent ou parce qu'elles ont déjà leur quota de nouveautés pour l'année.
Ce souci d'indépendance a cependant un corollaire: l'auteur doit, en plus de l'écriture, posséder des qualités diverses ou au moins se faire assister par une équipe qui peut l'aider à produire un livre abouti et de qualité irréprochable.
L'auteur indépendant doit être capable de se relire, de corriger ses fautes d'orthographe et de styles, de déterminer les incohérences du récit. Après cela, il lui faudra soigner la mise en page, fabriquer une couverture accrocheuse ou la faire réaliser par un spécialiste, publier le livre, en assurer le marketing et faire sa promotion.
Souvent cela rebute l'auteur ou alors celui-ci néglige certaines étapes qui feront que le succès ne sera pas au rendez-vous. Et surtout certains auteurs n'ont pas toutes les qualités requises pour assurer toutes les étapes de l'autoédition.
Pourtant l'autoédition est un genre qui mérite une reconnaissance pour autant que l'auteur soit exigeant en terme de qualité à tous les stades de l'édition et de la promotion.
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